Les jeunes mamans s'inquiètent souvent du choix de l'alimentation de leur bébé. Lait maternel ou lait de croissance ? Petite comparaison pour vous aider à faire le bon choix.
Lorsqu'une femme tombe enceinte, tout son organisme concourt à préparer l'arrivée de son futur bébé. Il modifie le corps et fabrique du lait pour pouvoir nourrir l'enfant à venir.
Le lait maternel apporte de nombreux bienfaits à l'enfant. Il évolue en même temps que lui :
Les vitamines, les oligoéléments ou les protéines contenues dans le lait s'adaptent à l'âge du nourrisson, l'aidant dans sa croissance.
Si donner le sein à son enfant est un geste naturel, sa mise en œuvre s'avère parfois compliquée. Certaines mamans se sentent épuisées par la fréquence des tétées. D'autres se sentent oppressées par les pressions du milieu médical pour l'allaitement maternel. Par ailleurs, l'impossibilité d'allaiter peut être due au fait que les glandes mammaires ne produisent pas de lait.
À un an, la diversification alimentaire fait partie intégrante de la vie d'un bébé. L'intégration du lait de croissance à cet âge offre de nombreux avantages comme en témoignent les études menées par la SFAE (Secteur des Aliments de l'Enfance) :
Le lait de croissance a de nombreux bienfaits pour les enfants. Elle présente une alternative pour les mamans qui ne peuvent pas allaiter leurs bébés. Par ailleurs, l'aspect pratique du lait de croissance ne peut être ignoré.
Le lait de croissance n'est pas une obligation pour les tout-petits. S'il couvre leurs apports nutritionnels quotidiens, une alimentation variée et équilibrée le remplace aisément et à coût moindre. Le véritable inconvénient de ce type de lait reste donc l'investissement financier qu'il engendre.
Le lait maternel convient tout naturellement aux enfants de la naissance à six ans. Si certaines mamans s'arrêtent à 6 mois, d'autres poursuivent l'allaitement jusqu'à 2 ans, 3 ans, voire plus. À partir d'un an, quand bébé entame pleinement sa phase de diversification alimentaire, le lait maternel n'est plus obligatoire et peut aisément être remplacé par du lait de croissance, notamment pour les mamans qui doivent reprendre le chemin du travail ou qui veulent initier le sevrage.